Andei pelo site Coulisses de Bruxelles e encontrei esta prosa, datada de 2008, sobre o "nosso" José Manuel.
Segundo o autor , Jean Quatremer, devido a este artigo tem sido discriminado em todas as conferências de imprensa .
(...) Son nom est-il la clef ? Durao Barroso, en traduction littérale du portugais, cela signifie très dur (durao) et argileux (barroso). José Manuel Très Dur Argileux. Une contradiction ontologique qui vous forge un homme. De quelle matière est donc fait le président de la Commission européenne ?
D'acier ? Ce conservateur portugais, qui s'appuie fermement sur la droite européenne, a défendu jusqu'à l'entêtement Rocco Buttiglione, le commissaire italien qui a tenu des propos jugés homophobes et insultant pour les femmes. Barroso a refusé tout aussi fermement de retirer la proposition Bolkestein qui a pourtant déclenché une crise d'hystérie de belle ampleur en France pour le plus grand bonheur des opposants à la Constitution.
D'argile ? In extremis, Barroso a lâché Buttiglione pour ne pas sombrer avec lui. Confronté à la colère de Jacques Chirac, il a avalé son chapeau en acceptant la «remise à plat» de la directive Bolkestein. Sur quasiment chaque dossier sensible, sa volonté affichée s'est effritée lorsqu'il a rencontré une résistance. Alors, Barroso, le libéral déterminé, ou Barroso, le pragmatique qui navigue à vue ?
D'acier ? Ce conservateur portugais, qui s'appuie fermement sur la droite européenne, a défendu jusqu'à l'entêtement Rocco Buttiglione, le commissaire italien qui a tenu des propos jugés homophobes et insultant pour les femmes. Barroso a refusé tout aussi fermement de retirer la proposition Bolkestein qui a pourtant déclenché une crise d'hystérie de belle ampleur en France pour le plus grand bonheur des opposants à la Constitution.
D'argile ? In extremis, Barroso a lâché Buttiglione pour ne pas sombrer avec lui. Confronté à la colère de Jacques Chirac, il a avalé son chapeau en acceptant la «remise à plat» de la directive Bolkestein. Sur quasiment chaque dossier sensible, sa volonté affichée s'est effritée lorsqu'il a rencontré une résistance. Alors, Barroso, le libéral déterminé, ou Barroso, le pragmatique qui navigue à vue ?
(...)
De droite, Barroso l'est assurément après un départ à l'extrême gauche : il a commencé au sein d'un petit parti maoïste, le Mouvement de réorganisation du parti du prolétariat (MRPP) au temps de la Révolution des oeillets. Etonnant ? Pas tant que cela quand on sait que le MRPP a été l'un des principaux opposants à la prise du pouvoir par le Parti communiste portugais, au point que beaucoup pensent aujourd'hui qu'il a été financé et manipulé par la CIA. Après un séjour à Londres, il adhère à la fin des années 70 au très mal nommé «Parti social-démocrate» portugais, un parti de centre droit, toujours par engagement anticommuniste. Il a trouvé sa voie. L'homme gravira patiemment tous les échelons. Il ne cache pas que son ambition est de devenir Premier ministre. Une fois élu, il impose alors une cure de rigueur sans précédent à son pays, dont les comptes publics ont été laissés dans le rouge vif par les socialistes. Il fallait du courage. Mais au milieu du gué, après à peine deux ans de mandat, il s'exile à Bruxelles. Une semaine plus tôt, son parti a pris une claque monumentale aux élections européennes... Ce père de trois grands enfants (21, 18 et 16 ans), toujours marié avec leur mère, a laissé le maire de Lisbonne, son successeur longtemps haï à la suite d'une querelle de coeur, se faire battre aux législatives.
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